L’Immunité Collective

Le président vient de s’exprimer à la télévision, nous poussons un ouf de soulagement, il
va être enfin possible de sortir, voir des amis, trinquer ensemble, et relancer
l’économie.

Après en avoir discuté avec Martine, nous décidons d’organiser un week end entre amis, en
respectant bien entendu les consignes gouvernementales.

Je réserve dans le petit hôtel en bord de mer que certains connaissent déjà, nous n’y
avons que des bons souvenirs.
Compte tenu des mesures imposées aux hôteliers pour limiter le nombre de clients, toutes
les chambres ne sont pas disponibles, Nous serons seuls, occupant une chambre sur deux.
Nous pourrons utiliser la piscine en plein air, mais le centre de fitness sera fermé et
le sauna ne pourra accueillir que 4 personnes à la fois… ce n’est pas l’idéal, mais c’est
mieux que rien.

Heureusement, nous pourrons faire la fête ensemble autour de la grande table. En
respectant les distances de sécurité,16 personnes au lieu des 30 habituels, ça devrait
aller.

Vendredi en fin d’après-midi, Martine et moi nous accueillons nos amis : Valérie et
Régis, Mireille et Pierre, Jade et Nicolas, Pierre et Cathy. Jean et Sabrina.
Jacques n’a pas pu venir avec son épouse, les liaisons aériennes avec le Canada n’étant
pas encore rétablies. Dommage, j’aurais bien aimé faire la connaissance de Karen.
Olga pensait pouvoir se joindre à nous avec son mari, malheureusement Phillipe est
surchargé de travail avec la reprise, elle n’a pas voulu le laisser seul et ne venir
qu’avec Agun. Ce sera pour une prochaine fois.

Martine a invité son frère avec sa femme, celui qui possède une résidence secondaire à La
Baule. Ils arrivent avec leur ami Bernard qui nous présente sa nouvelle compagne. Martine
est surprise en le voyant, sa tête lui rappelle bien quelqu’un, mais impossible de se
souvenir.



Les présentations faites, chacun sympathise avec les autres, gardant un peu de mystère
sous les masques qui recouvrent nos visages.
Nous sommes encore conditionnés par les règles que la télévision nous répète tous les
jours depuis quatre mois : Distanciation sociale, gestes barrières, protocoles
sanitaires, respect des distances … et les masques.

Sans s’être jamais rencontrés, on a tous l’impression de se connaitre au travers les
récits publiés sur HDS, il fallait bien s’occuper durant ces mois coincés à la maison.

---o O o---

Sur les conseils d’une amie soignante toujours pointilleuse sur l’hygiène, nous avons
prévu un flacon de gel Hydroalcoolique dans chaque chambre, à côté d’une soucoupe
contenant quelques préservatifs, faut tout prévoir avec de tels invités.

Le soir, toutes les femmes ont choisi une tenue un peu habillée, beaucoup sexy. Martine
n’est pas en reste, son décolleté fait l’unanimité, mais elle va avoir une sérieuse
concurrence. Les regards des uns et des autres prouvent que le plaisir des yeux n’est pas
un vain mot.

Martine sait que je fantasme sur Jade et sur Sabrina, je me suis branlé plusieurs fois en
lisant leurs histoires, pas que d’elles d’ailleurs. Connaissant ses gouts, j’ai deviné
que faire la connaissance d’un beau gendarme ne lui déplairait pas.

Après le diner, nous poussons les tables, la musique démarre, ni danse de salon, ni
slows, un mètre entre chaque danseur, pas de contact physique, même en dansant chacun
devra garder ses distances. Bal masqué, seuls les yeux des hommes caressent les femmes.

Grâce à quelques bouteilles, l’ambiance est tout de même à la fête. Pressés d’aller se
coucher, la soirée ne se termine pas trop tard.

En regagnant notre chambre, je constate que la culotte de Martine est humide, elle
s’aperçoit que je suis à l’étroit dans mon pantalon.
Nous retrouvant sous les draps, la
tension accumulée toute la soirée va pouvoir trouver une solution … et quelle solution !

Tandis que je besogne Martine avec application, nous entendons des râles venir des
chambres voisines. Nos invités aussi semblent avoir trouver la bonne solution.
Martine ne se retient pas, elle laisse échapper un long cri, en sentant le jet qui lui
inonde la chatte… Tiens, j’ai l’impression qu’il y a de l’écho dans cet hôtel.

Après être passés sous la douche, sachant que même à cette heure tardive cela ne devrait
déranger aucun de nos voisins, nous cherchons le sommeil enlacé dans les bras l’un de
l’autre.
J’entends des pas dans le couloir, des pas feutrés, des chuchotements, des portent
s’ouvrent, se referment. Nos amis doivent faire connaissance.

Le matin au petit déjeuner, même protocole, ni poignés de mains, ni embrassades, certains
portent déjà un masque, mais ils vont vite devoir le retirer pour pouvoir boire leur
café.

De peur d’être en retard, au saut du lit Martine a juste enfilé un t-shirt qui lui arrive
au raz des fesses sans rien dessous, ni soutien-gorge, ni culotte. Le t-shirt laisse
deviner ses seins laissés libres, personne n’y fait spécialement attention, toutes les
femmes étant en tenues légères.

La serveuse a disposé sur la table, jus d’orange, yaourt, viennoiseries, fruits. Tout le
monde est assis, elle passe entre nous pour servir le café. Voulant aider, Martine se
lève, pour prendre le panier de pain sur une étagère, de dos elle lève les bras, et
découvre ses fesses nues. Son geste n'échappe à personne, le regard de nos amis m’amuse
et m’excite. Sans s’être rendu compte de l’effet produit sur la gente masculine, Martine
vient se rassoir à côté de moi. De l’autre côté, à distance respectable, Pierre le
gendarme ne détache pas ses yeux de la fine toison brune que Martine expose malgré elle
en s’asseyant.
En connaisseur, il ne se gêne pas pour profiter de la vue.

Passage dans les chambres pour enfiler une tenue plus adéquate, et direction la piscine.
Après un bain rapide, les chaises longues au soleil font l’unanimité. Les conversations
vont bon train.
Comme toutes les mères de familles, ces dames évoquent leur progéniture, comment bébé est
venu au monde, s’il fait bien toutes ses nuits, sa première dent ou la rentrée des
classes, sans oublier de préciser que c’est le plus beau et le plus intelligent.
Tandis que plus sérieusement, les hommes philosophent sur les déboires du championnat de
France de foot, tout en lorgnant vers les cuisses de nos épouses exposées pour la
circonstance.

Valérie fait la publicité pour un photographe de ses amis, un vrai pro qui fait de
chouettes portraits, nous ne demandons qu’à la croire. Après en avoir discuté avec elle,
Mireille sans en parler à son Adjudant-Chef a envie d’aller poser pour lui faire une
surprise, une belle photo qui décorera leur demeure à la caserne. En les entendant,
Martine me murmure qu’une seconde photo d’elle dans notre chambre lui plairait bien, j’ai
l’impression qu’elle veut plutôt comparer les photographes.

En discutant avec Bernard, Martine se souvient, ils se sont connus l’année de ses 15 ans,
au club de la plage de La Baule. L’âge de toutes les découvertes, elle me confie que
c’est cet été-là qu’elle a embrassé un garçon pour la première fois, enfin un vrai baiser
avec la langue. Pour ne pas le vexer, elle fait semblant de le reconnaitre. Il veut
savoir si Martine a toujours le joli tatouage en forme de papillon sur la fesse gauche.
Galamment, je lui laisse tout loisir d’admirer les fesses de Martine pour vérifier. Tous
nos amis sont témoins qu’il a une bonne mémoire.

Ouverture du sauna, comme prévu 4 par 4 pour ceux qui sont intéressés.
Comment
s’organiser ? les femmes d’abord, les hommes ensuite, ou par couple ? La seconde solution
remporte tous les suffrages. Chacun se regroupe par affinité, sachant qu’il sera toujours
possible de s’adapter.
En attendant notre tour, nous nageons dans la piscine, je me fais la remarque que les
maillots de bain ont évolué. A chaque année sa mode, moins de seins nus, plus de fesses
nues.

A nous. J’ai bien joué, nous allons au sauna avec Jean et Sabrina. Sans aucune
hésitation, les femmes tombent le maillot. Echange de regard avec Jean, nous voilà nus à
notre tour.
La poitrine et les petites fesses de Sabrina m’attirent comme un aimant, je ne peux
détacher mes yeux de son sexe bien rasé, le ticket de métro restant prouve que c’est une
vraie blonde. Jean tout en tenant la main de sa chérie, regarde Martine qui expose sa
nudité avec un plaisir évident.
Aussi excités l’un que l’autre, Jean bande rapidement en découvrant Martine. Même cause,
même effet, je ne peux cacher une érection qui commence à ne plus être discrète. Martine
et Sabrina éclatent de rire en nous regardant avec insistance, ce n’est pas leur regard
qui va arranger les choses.
Le sauna fait transpirer, il faut constamment s’essuyer. Chevaleresque, je m’occupe de
Sabrina, tandis que Martine ne repousse pas les mains de Jean, de plus en plus
baladeuses.

Difficile de toujours respecter les distances ou de garder son masque. Le reste du week
end assiste aux rapprochements de nos amis… je jette un voile pudique sur les amitiés qui
se sont noués, les petites siestes, ou sur ceux qui se sont trompés de chambre en montant
se coucher.

Le week-end touche à sa fin. Heureux d’avoir obéi à notre président, chacun rentre chez
soi, bien décider à se revoir cet été.

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Deux jours plus tard, l’application Stopcovid chargée sur mon téléphone m’envoie un
message, j’ai côtoyé une personne infectée. Celui de Martine bip à peu près au même
moment.
Je n’en sais pas plus, nous nous présentons au centre de test. Là, on nous fait remplir
un long questionnaire sur nos activités depuis une semaine.

Mon téléphone sonne, c’est Pierre le gendarme, il a été testé positif. Surpris, j’appelle
tous nos amis …

Le soir même au journal de 20 heures, TF1 annonce qu’un cluster a été découvert dans une
petite station du bord de mer. La journaliste explique qu’une réunion d’amis pourrait
relancer la propagation du virus.

Rapidement, les autorités prennent les mesures qui s’imposent, la mise en quarantaine de
tous les participants dans un centre de vacances réquisitionné pour la circonstance.

Le lendemain, personne ne manque à l’appel, nous nous retrouvons tous, amenés par des
ambulances ou des taxis affrétés pour la circonstance. Jean et Sabrina arrivent en
camping-car avec leurs amis Pascal et Eve avec qui ils ont passé la nuit au retour du
week end.

Un médecin nous annonce que nous allons rester deux semaines sans contact avec
l’extérieur. Il nous explique la théorie de l’immunité collective : plus le virus
circulera, plus il perdra de sa force. Nous pouvons enlever nos masques, et vivre
normalement entre nous, plus de contrainte, plus de distance à respecter, nous pouvons
nous faire la bise ou plus si affinité.
Ravi de cette permission, pour rattr le temps perdu, chacun échange quelques bises
avec son voisin ou sa voisine, autant commencer de suite.
Avec enthousiasme, nous acceptons de participer à ce nouveau protocole sanitaire, et à
profiter ensemble de ces vacances improvisées.

---o O o---

Nous occupons chacun un petit bungalow composé d’une grande chambre, décorée avec gout et
d’un sanitaire, les repas sont pris dans une salle commune. Un grand parc avec piscine et
terrain de sport complète l’équipement du centre.

Il fait beau. Vacances es, vacances sans contraintes. Tenue décontractée, pas besoin
de s’habiller pour diner, l’ambiance est chaleureuse à table, la bière, le vin coule à
flot.

Les gestes barrières sont vite oubliés, pour danser plus besoin de respecter les
distances, les slows redeviennent langoureux. Chacun se laisse aller dans les bras des
autres, avec une seule règle, faire circuler le virus pour respecter les consignes
médicales.
Conscients de la mission qui nous incombe, autant bien faire les choses, nous travaillons
pour le bien-être de l’humanité… enfin presque.

Pierre a apporté une bouteille d’un cocktail de sa fabrication, tout le monde en boit un
verre pour lui faire plaisir, sauf sa femme Cathy préférant cette fois garder la tête
froide. Lui en , il s’écroule rapidement dans un fauteuil dans lequel il passera
toute la nuit.

N’ayant pas sommeil, Martine est prête pour un petit câlin auquel je réponds plutôt deux
fois qu’une. Le cocktail de Pierre y est peut-être pour quelque-chose.

Après un ultime assaut sous la douche, Martine sombre dans les bras de Morphée. Ne
trouvant pas le sommeil, je décide d’aller marcher dehors, gouter la fraicheur de la
nuit. Je distingue une silhouette qui entre furtivement dans le bungalow de Mireille et
de Pierre, notre ami gendarme. Je crois reconnaitre Cathy dans cette silhouette, elle
s’occupe de son mieux tandis qu’on perçoit clairement son mari ronfler.
Intrigué, je m’approche, alors que retentit la voix forte de Mireille :
« - Oui Chef, bien Chef !

Je m’éloigne sans un bruit.
Une voix m’interpelle, c’est Jade, la belle Jade de mes rêves. Elle aussi a besoin de la
fraicheur de la nuit pour se remettre de ses émotions. Nous discutons de tout et de rien,
enfin elle m’avoue vouloir battre un record, elle espère avoir le temps de visiter tous
les bungalows avant la fin de la nuit, avant le réveil de Nicolas.

Afin de lui faire gagner du temps, je la prends dans mes bras et l’entraine sur l’herbe à
l’abris des regards. Je la couvre de baisers, ses seins me font toujours autant rêver.
Une main dans sa culotte, je pars à la recherche de son point G, je pense l’avoir trouvé,
le cri qu’elle pousse dans mes oreilles me le confirme. Pour me remercier, elle ouvre mon
pantalon, et prend ma queue dans sa bouche, sa réputation n’est plus à faire, je
m’abandonne à la douceur de ses caresses. J’écarte ses jambes pour déposer un baiser sur
ses lèvres, nous jouissons ensemble dans un 69 me rappelant ma jeunesse.

En regagnant notre chambre, je constate qu’il y a du monde avec Martine, Jean et Sabrina,
inséparables, nus de chaque côté de ma charmante épouse. Sous l’œil attendri de Jean,
Sabrina caresse les seins de Martine tout en l’embrassant. Je me joins à eux, ravi de les
voir dans de telle disposition.
Pendant plus d’une heure, Martine et moi nous nous occupons de la belle Sabrina sous le
regard amoureux de Jean. Il y a longtemps que je n’avais vu Martine couvrir ainsi une
femme de baisers, vieux réflexe de son adolescence. Après avoir saisie ma queue pour la
guider vers Sabrina. Martine prend Jean dans sa bouche dont le spectacle de Sabrina
jambes écartées ne laissent pas de glace.
Ah la jeunesse ! Ils jouissent ensemble en se regardant dans les yeux.

La douche est un peu petite pour nous accueillir tous les quatre, mais quand on veut, on
peut.

En sortant de notre chambre, ils croisent l’Adjudant-Chef Pierre qui cherche sa femme
Mireille, il va d’un bungalow à l’autre dans l’espoir de la trouver. Sans faire attention
à Martine qui n’a pas eu le temps, ni l’envie, de remonter le drap pour masquer sa
nudité, Pierre me raconte que Mireille et Jade se sont lancées un défi, il ne sait plus
quoi exactement.
Pour lui rappeler sa présence, Martine tends les bras et lui fait une grosse bise, ses
seins le frôlent. Pierre a la tête ailleurs, sans profiter de l’aubaine, il repart à la
recherche de sa tendre moitié, sous les yeux un peu déçus de Martine que l’arrivée de
l’adjudant-chef avait déjà mis en émois.

Je l’entraine dans la salle de bain pour lui faire oublier le beau gendarme. Nous nous
rattrapons sous la douche, avant de nous endormir pour profiter un peu de la nuit.

Avant que le sommeil nous gagne, Martine me demande si j’ai vu son frère…Il a toujours
été discret. Avec sa femme, ils ont disparu après le repas, je ne les ai pas vu dehors au
clair de lune, mais il est vrai qu’ils avaient choisi un bungalow avec deux chambres
qu’il partage avec Bernard et sa dernière conquête. J’allais faire une réflexion, Martine
clos la discussion par « Cela ne nous regarde pas ».

Les jours se suivent, et se ressemblent, les nuits aussi.

Notre thérapie doit être la bonne, au bout de 15 jours de ce régime bien particulier, les
médecins constatent une amélioration générale, les tests prouvent que nous ne sommes plus
dangereux pour la société.
Vers la fin de notre séjour, je fais la remarque à Martine que je n’ai pas souvent vu
Régis durant ces deux semaines. Elle me rassure me confiant qu’elle s’est bien occupée de
lui. Je ne lui demande pas de détails, me doutant qu’en bonne hôtesse, elle a pris soin
de tous nos invités.

Deux jours avant de retourner à la vie normale, un nouveau contingent d’une dizaine de
malades arrivent. Nous avons pour mission de les informer de l’organisation de la vie
dans le centre.
Pendant deux jours, ou plutôt pendant deux nuits, nous nous sommes tous mobiliser afin de
les initier à la meilleure technique de soin.

---o O o---

En sortant, portant un masque pour revenir à la vie normale, devant la caméra des
journalistes de BFM TV, nous avons pu témoigner avoir trouvé un meilleur traitement pour
lutter contre le Covid19 que le Professeur marseillais avec sa Chloroquine.

Je ne sais pas comment mon numéro de téléphone a été connu, mais je reçois de nombreux
appels pour me demander conseils. Je m’acquitte de cette tâche du mieux que je peux,
espérant faire des émules afin de faire reculer plus vite l’épidémie.

Convaincus de l’efficacité du traitement, Pascal et Eve décident d’entamer un tour de
France en camping-car, avec l’aide de Jean et de Sabrina particulièrement enthousiastes
devant la tâche à accomplir.

Pierre et Cathy m’ont confié vouloir rendre visite à Vincent pour savoir si le virus est
arrivé jusque dans sa retraite.

En rentrant à la caserne de Gendarmerie, Mireille aide de son mieux l’adjudant-chef à
éviter que sa compagnie ne soit contaminée.

Jade et Nicolas sont venus passer quelques jours à Paris chez nous avant de rentrer. Nous
avons un grand lit, un king size, suffisant pour dormir à quatre.
Dans la nuit, dans un demi sommeil, j’entends Martine soupirer « Nicolas, ahah Nicolas !
». Je n’y prête pas attention, la tête de Jade reposant sur mon épaule, ses seins contre
mon torse.

Comme nos amis, nous avons tout mis en œuvre pour la bonne cause, faisant partager notre
savoir-faire à nos voisins et à nos amis. Martine a commencé par aller voir notre
gardien, elle est remontée deux heures après, le visage réjouis du travail accompli.
Lui s’est chargé d’en faire profiter toutes les femmes de notre immeuble.

Ne voulant pas être en reste, je me suis appliqué à répandre la bonne nouvelle chaque
fois que cela était possible, mais je ne voudrais pas m’attribuer tout le mérite.

Toujours prête à aider son prochain, Martine s’est courageusement mobilisée pour cette
croisade, accompagnée de Jade qui n’a pas hésité à la suivre à son club de gym.
En rentrant, fort tard ce jour-là, j’ai compris qu’elles n’avaient hésité devant aucun
sacrifice pour faire reculer la propagation du virus au sein du club.

---o O o---

Grace à l’effort conjugué de nos amies, Le nombre de nouveaux cas diminue en France de
façon sensible de jours en jours.

Le Président avait dit « Nous sommes en guerre ». Combattantes infatigables de l’ombre,
Jade, Mireille, Sabrina, Valérie, Cathy et Martine ont œuvré pour l’aider à gagner cette
guerre. L’épidémie est jugulée, elles ont bien mérité de la patrie.
Le président le saura-t-il un jour ?

MORALITE : Vive l’immunité collective bien comprise.

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Les lecteurs qui ont lu mes précédents récits ont certainement reconnu nos amis dans
cette fable que j’ai imaginée en lisant un commentaire, afin de faire vivre ensemble
plusieurs couples héros de mes récits.
La situation sanitaire dans laquelle nous vivons depuis quatre mois m’a servi de cadre.

Je remercie nos amis d’avoir répondu à mon invitation :
Pierre et Cathy de « L’anniversaire de Vincent »,
Valérie et Régis de « La Séance photo »,
Jade et Nicolas de « Un juste équilibre »,
Mireille et Pierre de « Surprenante thérapie »,
Jean et Sabrina, Pascal et Eve de « Vacances sans frontières » écrit par Akisoh,
Le frère de Martine et son épouse, ainsi que Bernard leur voisin. Sans Alain et Marie de
« Mes vacances à La Baule » qui ne sont que des personnages de fiction.

Et bien sûr Martine et moi, Patrick, son mari. Nos souvenirs de jeunesse vous ont appris
combien elle est exhibitionniste, pour mon plus grand plaisir.
Cette fois, Martine s’est surpassée. J’ai même l’impression qu’elle attend la seconde
vague avec impatience.

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